Publié dans Société

Agression mortelle - Les bandits ont tailladé un enfant 

Publié le dimanche, 12 février 2023

Le foyer de la présidente d’une association  de jeunes patriotes a été endeuillé par la perte brutale de son propre fils prénommé Allan (10 ans), qui a été assassiné par des bandits. Vers 22h vendredi dernier, les agresseurs au nombre de deux, se sont introduits de force dans sa maison pour  perpétrer le crime,  non sans qu'ils n'aient d'abord ligoté la femme de ménage, la seule personne à avoir été  avec la victime dans la maison au moment de l’agression, la mère de famille étant absente des lieux, retenue par une action sociale. Le sang a giclé. Le carrelage de l'appartement en a été complètement souillé. Cette situation témoigne de la violence et de la cruauté dont ont fait preuve les agresseurs pour s'acharner sur le petit garçon totalement désarmé. En effet, ils l'ont lardé d'au moins cinq coups de couteau,  principalement sous ses aisselles, selon une source, un détail que la Brigade criminelle à Anosy n'a pas encore voulu confirmer. 

Même refus de la Police pour confirmer les propos de la domestique, qui aurait déclaré que : "Les intrus ont demandé au petit où sa mère aurait bien pu mettre ses économies". Cette même femme de ménage aurait avancé qu'une locataire, en entendant les cris du petit garçon, aurait tenté d'intervenir pour le défendre. Mais les bandits l'ont empêchée de le faire en essayant de briser la main de la dame en l'écrasant avec le portail en fer, et juste au moment où la concernée  a essayé d'actionner l'interrupteur pour donner de la lumière. Malgré les efforts des secours pour tenter de sauver le petit garçon en le transportant d'urgence à l'HJRA, ce dernier n'a pas tenu le coup et a succombé en cours de chemin. Des sources convergentes ont avancé que les tueurs auraient cherché à attenter à la vie de la maîtresse de maison. Mais puisque celle-ci n'était pas sur place, les assassins ont dû se retourner contre le petit garçon, quitte à l'éliminer ainsi de façon barbare. 

Pour l’heure, le mobile de l’assassinat reste encore une énigme. Mais il existe une certitude :  aucun vol n'a été signalé chez les victimes. "Nous ne pouvons dire encore davantage pour confirmer, ni infirmer certaines informations sous peine de court-circuiter notre enquête. Disons que les détails avancés par ces sources sur l'affaire, relèvent simplement du secret de l'enquête", s'est contentée de dire la Brigade criminelle. N'empêche que cela n'a pas stoppé la Police dans ses investigations. Dès le lendemain même de ces atrocités, l'enquête s'était développée rapidement. Un suspect fut arrêté à son domicile même. Le fait que les Forces de l'ordre l'auraient encore surpris avec son T-Shirt imbibé de sang, constituerait une preuve tangible de sa pleine participation dans le meurtre d'Allan. De source encore officieuse, deux autres suspects ont été également soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Brigade criminelle. Mais ni la qualité, ni l’identité des personnes actuellement dans le collimateur de la Brigade criminelle, n’a pas été révélée. 

 

Franck Roland

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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